Quels champignons cueillir ?

Lors des sorties mycologiques dont le but premier est d’étudier les espèces trouvées, la cueillette doit respecter certaines règles dans un contexte de protection de la nature et sa biodiversité.

Il convient de sélectionner des sujets frais non altérés par l’âge ou dévorés par les limaces. Un champignon en mauvais état ne pourra pas faire l’objet d’une détermination fiable. Cette remarque vaut bien sûr pour les comestibles qui, comme tous produits alimentaires, doivent être consommés frais. Le champignon trop vieux peut être parasité par d’autres champignons, des moisissures toxiques.

Lors des sorties et afin de ne pas encombrer les tables de détermination, chaque espèce à étudier devra être présentée en un ou deux exemplaires. C’est le nombre d’espèces récoltées qui est intéressant et non le volume de chacune d’elles.

Les bons comestibles, bien identifiés, resteront dans les paniers après qu’un échantillon aura été déposé sur les tables. Rappelons qu’un arrêté préfectoral limite les cueillettes à trois kilos par personne.

Une règle, ne pas consommer des champignons qu’on ne connaît pas.

A la vue d’un champignon, il ne sert à rien de poser la question : « ça se mange ou ça ne se mange pas ? » Il faut d’abord déterminer l’espèce avec l’aide d’un pharmacien ou d’un mycologue, si nécessaire. Une fois ce travail d’expertise effectué et l’identification certifiée, la comestibilité pourra être affichée sans équivoque sous réserve cependant du lieu de cueillette qui peut brouiller le diagnostic.