Et si les champignons pouvaient sauver l'agriculture
L'image ci-dessous fournie par "chat.mistral.ia" montre la symbiose entre le mycélium et les racines des plantes.
La Loi Duplomb ouvrait la possibilité de réautoriser un insecticide néonicotinoïde : l'acétamipride. Les réactions hostiles de nombreux scientifiques et des apiculteurs ont déclenché une vague d'indignation qui s'est traduite par une pétition signée par plus de 2 125 000 citoyens. Le Conseil Constitutionnel a ensuite retoqué la partie liée à la réintroduction de l'insecticide.
Paul Stamets, mycologue et écrivain américain, a écrit dans son dernier ouvrage "les champignons vont sauver le monde" que le mycélium (les cellules microscopiques qui donnent les champignons) recycle naturellement le carbone pour créer des éléments bénéfiques. Le mycélium peut ainsi décomposer les déchets toxiques e les polluants, contrôler les populations d'insectes et améliorer la santé des forêts et des cultures.
Les champignons et notamment les mycorhizes qui vivent en symbiose avec les végétaux pourraient devenir une piste intéressante pour renforcer les défenses des plantes grâce à leurs apports en minéraux. Si, nous avons rédigé de nombreux articles évoquant ce sujet sur notre site (smry.fr) et démontrant le rôle indispensable de la Fonge dans la protection de la biodiversité, la présence de champignons mycorhiziens rend l'agriculture plus résiliente aux aléas des impacts climatiques.
La société française Mycophyto a identifié plus de 300 espèces de champignons mycorhiziens arbusculaires (CMA) présents dans la nature pouvant agir positivement sur 85 % des plantes. Concrètement, l'apport des CMA améliore la qualité et les rendements des productions (de + 15 % à + 50 % selon les plantations), réduit les recours aux intrants fossiles et de synthèse (de - 15 % à - 40 %) et diminue les besoins d'apports en eau de l'ordre de 20 %.
Une autre société française Mycea, établit des diagnostics pour identifier les espèces présentes sur tous types de substrats et évaluer le potentiel mycorhizien d’un sol. Les solutions proposées post diagnostic sont :
- réintroduire des mycorhizes pour remplacer les engrais chimiques en les associant aux végétaux,
- biosourcer chez les champignons présents des molécules naturelles fongicides pour lutter contre les maladies des cultures.
La Société Mycologique de La Roche sur Yon est ravie de constater que les innovations environnementales reconnaissent les apports naturelles de la Fonge qui est restée trop souvent oubliée dans les problématiques passées de la biodiversité.
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